J’étais en train de flâner sur Facebook, quand j’ai vu passer des articles de presse fascinants, qui relancent le débat sur la sensibilité des plantes, sur la page Facebook de Gáldar Sechador (auteur du livre à paraître “La voix des 24 Runes”). Je vous recommande d’ailleurs chaleureusement de suivre cet auteur, qui poste toujours des informations très intéressantes en relation avec la Nature.
Par exemple, l’Epoch Time nous rapporte que les plantes ont une mémoire à long terme, un système de transmission d’informations (bref, un “système nerveux”) qui fonctionne sous forme de signaux électriques, qu’elles communiquent entre elles (et avec le monde extérieur), et qu’elles éprouvent des émotions.
J’avoue, je suis du genre à parler à mes plantes, je leur donne même des petits noms. Je leur passe du Mozart, leur dit des mots doux, les félicite à chaque nouvelle feuille ou fleur… Et oui, quand ça m’arrive de parler de cela, on me prend pour une doudingue. Pourtant, si on ouvrait ne fût-ce qu’un tout petit peu sa sensibilité, on comprendrait à quel point ça a du sens.
Un jour, alors que je rentrais tranquillou du boulot dans un quartier plutôt vert – ça m’est littéralement tombé dessus – bang – la révélation: les haies, les arbres, les fleurs tout autour de moi composaient un monde à part, mais vivant et actif et CONSCIENT. Si je m’approchais d’un végétal, il le sentait, et si je lui parlais, à défaut de m’entendre, il comprenait le sens de mes paroles.
Le jour suivant, au taf, j’ai jeté mon dévolu sur une plante moribonde, à laquelle il restait une demi-douzaine de feuilles à tout casser. Jusque là, elle m’était plus ou moins indifférente, mais ce jour précis, j’ai commencé à communiquer avec elle. C’était facile, j’étais seule dans la pièce. De plus, comme j’avais pas le moral avec le boulot, je lui racontais ma vie, lui expliquait comment les gens étaient parfois c**s (et moi aussi, soyons pas modestes…) mais pour pas la déprimer, je lui racontais aussi des trucs sympas et je lui disais à quel point elle avait de jolies feuilles…
Greta (c’est le nom que j’ai donné à cette jolie plante) a doublé, puis triplé, puis quadruplé, puis… heuu… elle est devenue méconnaissable tellement elle est en grande forme. Je l’ai adoptée, elle est venue habiter à la maison où elle a profité derechef. Depuis, les arbres et les plantes que je croisent on pour moi le même droit au respect que n’importe quel animal.
Mais revenons à nos articles de presse…
Futura Science rapporte que les chercheurs ont conclu que les plantes ont une mémoire, détectent les sons, les odeurs et le toucher grâce à des capteurs, qu’elles rectifient et contrôlent leur équilibre (même si vous les faites tourner en rond pour les en empêcher). Les plantes communiquent également entre-elles grâce à des signaux chimiques. Elles peuvent ainsi prévenir leurs congénère de l’arrivée d’un danger.
Il y a déjà de quoi remettre totalement en question notre approche du règne végétal: loin d’être passif et de… végéter… les plantes sont pleines de ressources et d’intelligence.
Pour aller plus loin sur le sujet, je vous recommande très chaudement ces deux livres (pour commencer)
Peter Wohllheben est un forestier allemand qui nous relate ses expériences en forêt. Loin d’être académique ou barbant, ce livre fait part de la prise de conscience de cet amoureux de la nature. Les arbres sont vivants, s’organisent en famille, en groupes, et utilisent les ressources à leur disposition (champignons, insectes, etc.) pour communiquer, se soigner, et s’entraider.
Cleve Bacskter travaillait pour la CIA dans les années 60, et était le spécialiste du détecteur de mensonges (polygraphe). Un soir, alors qu’il était seul dans son bureau, il eut l’idée de brancher le polygraphe sur sa plante. Ce qu’il découvre va changer sa vie.
Fort bel article !