Dans le monde de la Maison-Dieu, le ciel est sombre et l’orage gronde comme cette ambiance dans les films à suspense où on sent qu’il va se passer quelque chose et qu’on va sursauter.
Physiquement j’ai les jambes qui s’agitent, faisant ainsi bouger ma chaise. Je me sens envahie d’un trop-plein. Le sol tremble en même temps que moi mais je résiste à ce jet de lave qui semble vouloir me traverser.
La Maison-Dieu m’a dit: “Je me sens solide et bien ancrée, pourtant, c’est pas facile de réprimer ce qui se trame dans le bas de mon corps. J’ai envie de tenir bon…
Mais rapidement, un courant de lave monte et entraîne/consume tous mes organes sur son passage, jusqu’à me faire sauter la tête. Je me sens victime, avec une grande détresse j’ai l’impression que je vais mourir, je ne sais pas ce qui va m’arriver.
Les compteurs sont remis à zéro les choses seraient sûrement plus facile si j’arrêtais de résister à ce que je ne peux contrôler…
Je représente la destruction des constructions orgueilleuses, la grenouille de la fable, la tour de Babel, la folie des grandeurs et travail bâclé qui ne peuvent que mener au désastre.
J’exprime une dynamique de rejet, je fais une allergie à tes questions, à tes problèmes. Je te renvoie à l’orgueil blessé, aux désillusions, aux cruelles vexations ou déceptions. Je ne veux pas de tes illusions d’orgueil: renonce plutôt à tes chimères égotiques ou tu finiras par en prendre plein la tronche. ”
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