Très brève introduction…
Le lien entre ce que nous appelons “ésotérisme” ou “occultisme” et les nombres est très ancien : Pythagore déclarait déjà que les principes du monde se trouvaient dans les nombres, les relations entre eux et la géométrie. Il considérait chaque nombre comme une force ou une puissance divine. Cette philosophie a donné naissance à l’école des mathématiciens, pour lesquels les nombres représentaient un esprit, un principe régissant l’Univers ou un être vivant, agissant sur le plan des idées.
Nous prendrons en considération l’aspect qualitatif des nombres (et non l’aspect quantitatif)
1 : apporte l’idée d’Unité, de source, d’impulsion
(“Dieu le Père” – le Soleil – pôle positif – Lumière – Ciel – Espace )
2 : apporte l’idée de différenciation, de dualité ou de première manifestation
(“Mère” – la Lune – pôle négatif – Ténèbres – Terre – Temps)
3 : apporte l’idée de génération ou de formation
4 : apporte l’idée de création et de stabilité.
Premier postulat : l’Unité : tout est UN.
C’est par le 1 que naissent tous les autres nombres (chaque nombre trouve sa source dans l’unité). Le 1 est l’origine de tous les nombres, ainsi que leur nature profonde. Tout dans l’Univers, qu’il soit visible ou invisible, est d’un point de vue magique/énergétique, une force, une puissance qui trouve sa racine dans l’Unité, la source unique et l’essence de l’existence (appelons-la “le Divin”).
Si tous les nombres sont formés par une succession d’unités, l’unité n’est formée que par elle-même (4 = 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 mais 1=1).
L’unité ne peut être formée que par l’unité… le Divin n’est donc formé que par le Divin lui-même.
Le Divin est sa propre substance, et comme le chiffre 1, il naît de lui-même.
Si l’on considère que tout ce qui existe dans l’Univers visible et invisible trouve sa racine dans l’Unité, on peut en déduire que l’Unité se manifeste dans une apparente multiplicité ou diversité.
Chaque chose semble distincte, séparée de l’autre. Ce n’est qu’une illusion dans la mesure où l’essence de chaque chose est unique et identique.
Et avec ce postulat, nous pouvons appréhender l’Absolu en étudiant et en comprenant ce que nous sommes et ce qui nous entoure : connaître et comprendre l’invisible en étudiant le visible.