Lorsque j’ai rencontré l’Empereur, il se trouvait sur son trône, affichant tous les attributs de son autorité: le sceptre, la couronne, et le colier d’or.
Il m’a dit: “Je suis Alexandre, César, Napoléon, je règne sans partage, j’avance, je conquiers, je domine, j’influence sans me laisser influencer, je suis inébranlable. Je connais mes forces et mes faiblesses, et je fais ce qu’il faut pour rectifier mes travers. J’aime l’ordre et la loi, j’aime les routines et les habitudes. Les improvisations et autres fantaisies m’ennuient profondément, elles n’ont pas leur place dans mon empire”
Il dégageait un sentiment de calme et de maîtrise de soi, d’intelligence et de stabilité. C’est un homme charismatique, une figure paternelle qui impose naturellement son autorité. Il est le maître de la matière, il sait bâtir et gouverner.
Il a dit encore: “Ce que j’ai acquis, c’est grâce à la discipline de fer que je me suis imposée, grâce à ma volonté inflexible. Je gère mes possessions en bon père de famille, je suis attaché à mes biens, tout ce qui m’intéresse, c’est mon capital. Je ne suis pas libre, je dépend de la matière. Je ne fuis pas devant mes responsabilités, I get things done !”
Il m’a fait l’impression d’être une montagne d’ordre et de logique: bien qu’il ne soit pas dépourvu de coeur, on sent qu’il n’est pas du genre à se laisser mener par ses sentiments.
L’Empereur est carré: il sait comment s’y prendre pour concrétiser et matérialiser ses projets; son génie s’exprime à travers sa persévérance et sa patience. Cependant, le poids de ses responsabilités limite un peu son imagination et sa créativité.
Il m’a dit au-revoir en disant: “Je suis un conquérant: je suis capable d’obtenir de toi le meilleur en vue de matérialiser tes objectifs. J’assure la stabilité, la longévité des choses et je prends toujours les meilleures décisions qui s’imposent.”
